dimanche, 11 octobre 2020
UN ENTRETIEN
Un long entretien accordé par la Belle à Je chante magazine, n° 17, juin 2020, peut être lu ici.
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dimanche, 09 septembre 2018
PRISE DE POSITION
Cet été, Marie-Paule Belle a pris publiquement position en faveur de l'euthanasie, en chantant Un pas de plus dans un documentaire d’Armand Brajtman et Mika Gianotti.
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mardi, 27 février 2018
LAMA INVITE LA BELLE À L'OLYMPIA
Je l’ai appris un peu tard parce que je n’habite plus Paris depuis près de cinq ans. Serge Lama, fêtant ses soixante-quinze ans à l’Olympia, a demandé à la Belle de se produire en première partie, chaque soir de son spectacle, il y a quelques jours. On salue ici l’immense fidélité de Lama.
Voici comment il annonçait la présence de Marie-Paule Belle : « Mes chers amis, tout le monde m’a demandé : “Mais qu’est-ce que tu veux pour ton anniversaire à l’Olympia ?” Pour mes 75 ans, ce que je veux ! Mais ça va de soi… Marie-Paule Belle en première partie ! Elle était déjà là, en première partie quasiment, au matin de ma vie. Il est naturel qu’elle y soit, au soir… C’est avec elle que j’ai commis mes plus dingues folies… Depuis dix ans, elle répond à tous mes rendez-vous télévisuels (enfin, quand j’ai droit à la parole). C’est un drôle de temps celui qui laisse sur sa route ses plus grands artistes. Je ne veux pas être de ce temps-là et tant qu’il me restera un peu de pouvoir, je me tiendrai à cette crête-là. Cher public, je sais intuitivement que c’est aussi un cadeau pour vous. Une petite demande, je vous en prie, soyez à l’heure, ne manquez pas le rendez-vous de l’amitié, portez-la où elle doit être : aux nues… Serge ».
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samedi, 13 août 2016
FRANÇOISE MALLET-JORIS
Françoise Mallet-Joris n'est plus.
Sa nécrologie, dans Le Monde.fr.
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samedi, 28 mai 2016
QUI SE SOUVIENT DES ANNÉES 70 ?
C’était hier, n’est-ce pas ? Je n’ai rien vu passer. Tout va trop vite.
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lundi, 07 avril 2014
MARIE-PAULE BELLE PARLE DE MICHEL POLNAREFF
« Dès ses débuts, j’ai aimé Michel Polnareff. J’ai adoré non seulement son personnage, provocateur par la suite, mais immédiatement, plus en profondeur, son immense talent de musicien ! J’ai tout de suite été touchée par sa sensibilité romantique, son écriture pianistique classique (ah ! comme j’admirais sa main droite dans les arpèges de Love me, please love me !), ses rythmiques vives et contrastées, son côté rock’n’roll et ses harmonies classiques. Je me plongeais avec un bonheur intense et même une grande excitation dans son univers, y trouvant des résonances dans le mien, après mes études de piano, alors que j’écrivais déjà des chansons en sortant de la fac, sans oser penser encore à une carrière… J’ai eu la chance de l’interpréter il y a des années pour une commande de compilation consacrée à ses œuvres chantées par d’autres artistes. Mon seul regret est de ne l’avoir jamais croisé pour lui dire comme il m’a fait rêver ! »
Propos recueillis par Fabien Lecœuvre, double DVD Polnareff, classics vintage, Universal, 2014. Avec mes remerciements.
L’enregistrement auquel la Belle fait allusion est le CD Ils chantent Michel Polnareff, Atlas, n° 4567890288407, 1998. Elle y interprète Kama Sutra.
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mardi, 09 juillet 2013
UN BONJOUR DE LA BELLE
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lundi, 04 février 2013
ENCORE UN SIGNE
Encore un écho ici-même.
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mardi, 29 janvier 2013
DES ÉCHOS, DES PROPOS
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samedi, 24 mars 2012
LE SOURIRE DU TALENT
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EN CLASSE AVEC LA BELLE
Nice, Lycée Calmette, première M 1, année scolaire 1962-1963
En vente sur le site de Delcampe
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vendredi, 25 novembre 2011
ALLEZ DIRE A LA BELLE
La Belle répète souvent, d’interview en interview, des choses comme : « C’est nouveau, pour moi, le public des internautes », « Et c’était angoissant pour quelqu’un de mon âge car ce système touche en bonne partie un public de jeunes internautes », « Je ne regarde pas trop internet moi, tu sais », « Je ne suis pas tout le temps devant mon ordinateur »…
Il faudrait dire à la Belle que les internautes ne sont pas un public en soi. C’est son public habituel, constitué entre autres d’internautes, lesquels ne sont pas nécessairement jeunes (j’ai cinquante-neuf ans). Il n’y a pas les internautes d’un côté et les terriens, de l’autre. Avec des propos comme ça, elle se fourvoie totalement. Internet n’est pas une activité propre, qui serait déconnectée de l’existence. Cela fait partie de la vie, on peut se servir d’un clavier et jouer du piano.
Les internautes font partie intégrante de son public. D’ailleurs, son « vieux » public, dont je fais modestement partie, public qui est toujours là, est internaute lui-même.
Il faudrait dire à la Belle qu’on l’aime et qu’elle doit cesser de se tromper.
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SUR LE SITE DE HORSCENE
Un entretien avec Mathieu Rosaz, long, détaillé, est en ligne, sur le site de Horscène. Il peut se lire ici. Il est illustré de belles photographies, dont celle-ci, en compagnie de Dominique Valls.
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jeudi, 13 octobre 2011
LE NOUVEAU DISQUE
Le nouveau disque m’est parvenu aujourd’hui. Une note paraîtra lorsque j’aurai pu l’écouter...
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vendredi, 09 septembre 2011
MAIS SI, MAIS SI, ON Y VIENT
Mais oui, vous l'avez lu sur le site participatif, le nouveau disque avance. Un peu de patience, on en parlera ici lorsque je le recevrai. Comme on a parlé de tous les autres... Fidèlement, et en toute liberté.
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mercredi, 16 mars 2011
COMME UN AIR DE SARAH BERNHARDT
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jeudi, 27 janvier 2011
ET DEMAIN ?
La Belle pourra donc enregistrer ce nouveau disque, financé par souscription auprès de son public. De cet album à venir, on connaît déjà cinq chansons, proposées sous forme de maquettes sur le site participatif qui enregistrait les achats de parts. Bien sûr, le CD sera présenté ici, lorsqu’il paraîtra et me sera envoyé.
La réussite de ce projet, malheureusement, ne règle rien en ce qui concerne l’avenir. La Belle n’a toujours pas de maison de disques et on se demande s’il sera possible, pour le prochain, de réitérer cette opération.
En attendant, je salue sa vaillance et son opiniâtreté. Elle continue, quoi qu’il advienne. Bravo.
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mardi, 18 mai 2010
UN PEU DE NOUVEAU
Il y a du nouveau. Un peu de nouveau.
Les dates du spectacle de l’Alhambra, en novembre prochain, ont été fixées aux 17 et 18 octobre : un dimanche après-midi et un lundi soir. Le récital s’intitule De Belle à Barbara. Quelques autres dates sont données à cette adresse.
Par ailleurs, il est question d’un nouveau disque, Celles qui aiment elles… en souscription. On peut acheter des « parts » en suivant le lien ci-dessus. Il faut réunir pas moins de 50. 000 euros. Autrement dit, acheter quatre ou cinq parts équivaut à acheter un CD en magasin. À titre indicatif, on peut écouter la chanson-titre, toujours à la même adresse.
On sait ce que je pense : il est parfaitement honteux que la Belle n’ait plus de maison de disques et que son public en soit réduit à la souscription. On peut estimer aussi que tout vaut mieux que le silence. Au choix.
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mardi, 26 mai 2009
MARIE-PAULE BELLE CHANTE LES AUTRES
Au hasard de quelques compilations de chansons françaises, la Belle a interprété un certain nombre de titres. Il s’agit des collections de CD Les plus belles chansons françaises et Ils chantent... Pour certains volumes de ces séries, elle a enregistré un morceau ou deux.
Si, bien entendu, l’interprétation est parfaite, ces chansons, dans l’ensemble, ne lui vont pas. C’est curieux parce que les « siennes » ne sont pas davantage siennes, puisqu’elle n’écrit pas ses textes, à de très rares exceptions près. C’est qu’en vérité, ses auteurs habituels – et, au premier chef, naturellement, le tandem Mallet-Joris-Grisolia – lui ont créé un univers qui lui va parfaitement, l’habille comme une robe, un univers qu’elle a complété par sa musique, toujours inventive, attachante, et par son interprétation sans défaut.
À partir de là, lorsqu’elle interprète d’autres chanteurs, cela peut être bien fait, ça ne lui va pas, ou assez peu. Les meilleures réussites sont celles de Gainsbourg (Les Sucettes, Les Petits papiers) et de Dutronc-Lanzmann (Paris s’éveille). Le reste peut être oublié. L’ensemble demeure anecdotique.
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dimanche, 29 mars 2009
ACTUALITÉ DE PRINTEMPS
Je relaie l’actualité de printemps déjà indiquée sur le site autorisé.
La Belle reprend Les Monologues du vagin, pièce d’Eve Ensler, du 31 mars au 3 mai au théâtre Michel, à Paris.
Elle chantera en Haute-Marne, au festival Bernard-Dimey de Nogent, qui se déroule du 6 au 10 mai. On ne connaît pas encore la date de son spectacle.
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mardi, 06 janvier 2009
POUR PENSER À (B)ELLE
En l’absence – hélas dix-huit fois – d’une véritable actualité concernant la (plus) Belle, voici deux images.
La première est une scène de Parfum et suspicions, le 20 janvier 2007, salle Océanis à Ploemeur.
La deuxième, une photographie du récital du 27 mars 2008, salle Rabelais à Annecy.
Lui dire aussi qu’on l’aime en 2009, comme on l’aimait à ses débuts. Bonne année. Avec ma tendresse auréolée de roses jaunes.
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mardi, 01 juillet 2008
DES IMAGES DE L’OLYMPIA
Je relaie l’information donnée par notre amie Pattypat. Il y a un excellent reportage photographique à propos de la soirée à l’Olympia : scène et coulisses. Ce n’est pas loin, c’est ici.
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lundi, 02 juin 2008
SUR LE SITE AUTORISÉ
Chez notre amie Pattypat, on trouve tout un dossier relatif au spectacle du 20 mai 2008 à l’Olympia : le programme, des photographies, des réactions de spectateurs, plusieurs liens… Comment ? Vous êtes encore là ? Qu’attendez-vous ?
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mercredi, 21 mai 2008
UN TRIOMPHE
Un triomphe à l’Olympia devant une salle comble qui ne voulait pas la laisser partir. On a vu la Belle véritablement émue et heureuse, après son récital au piano couvert de belles lumières et fleuri d’un son excellent, lorsque le public, debout à plusieurs reprises, la rappelait à l’infini. Menue dans son habit noir et son corsage blanc devant un Steinway camarade, elle a interprété vingt-deux chansons.
Cela dit, qu’est-ce qu’un spectacle d’un soir ? Que cela signifie-t-il ? On parlait de fêter son premier Olympia (1978) mais il n’y en eut pas d’autre, alors pourquoi parler de « premier » ? On parlait de « trente ans de chansons », mais elle chante depuis près de quarante. Trente ans, c’était le « premier » Olympia. Tout cela est un peu dissonant.
Un spectacle d’un seul soir, c’est à la fois la première, la dernière et les soirées intermédiaires. Or, le public des premières, des dernières et des soirées intermédiaires n’est pas le même. Cette fois, quand on aura dit que se tenaient, dans la salle, Isabelle Mayereau, Françoise Mallet-Joris, Serge Lama, Marthe Villalonga, Aznavour, Annie Cordy, Nicole Croisille, Anny Duperey, Micheline Dax, le photographe Alain Marouani et l’éditeur Jean-Daniel Belfond, on ajoutera qu’une grande partie du public était invitée et que, par conséquent, ce n’était pas aussi vrai qu’un public payant. La Belle le sait bien, elle évoque cette question dans son livre dont je parlerai quand j’aurai fini de le lire. Le public payant, cela dit, n’avait pas droit au programme. Certes, pour un seul soir, les théâtres n’éditent pas de programme : ils ne peuvent pas vendre le lendemain ce qui n’a pas été acheté la veille. Là, il y en avait un… réservé aux invités. Tant pis pour nous, donc : je voulais le scanner et l’envoyer à notre amie Pattypat pour qu’elle le mette en ligne sur le site autorisé, mais bernique. J’espère que quelqu’un pourra le lui faire parvenir. À la fin du récital, les invités en question se glissent vers les coulisses gardées par le vigile de service. Le public s’en va, ou plutôt essaie de s’en aller parce que la sortie principale est condamnée pour un cocktail qu’on est en train d’installer : des fois qu’on irait voler un jus de fruit. Après un long moment, on évacue donc le public par la sortie qui donne dans la petite rue d’à côté.
Bien sûr, ce n’est pas la Belle qui est responsable de cela. Mais si jamais ce billet lui tombait sous les yeux ou si on lui en rapportait la teneur, il faudrait qu’elle comprenne que c’est à elle que nuit ce genre de comportement, parce que le public transfère toujours : il vient entendre une artiste et pense – même inconsciemment – que c’est l’artiste qui dicte toute l’organisation. S’il en a assez d’être le cochon de payant, celui qui loue son fauteuil dix mois à l’avance, le paie cher, organise sa journée pour être à l’heure, paie l’ouvreuse, n’a pas droit au programme et est viré comme un indésirable lorsque, le spectacle terminé, il n’y a plus un euro à lui soutirer, il va avoir tendance à en accuser l’artiste. Un tel comportement n’est pas un service à rendre à la chanteuse.
Vingt-deux chansons, c’est l’équivalent d’un CD, un peu moins de deux 33-tours. Pour célébrer « trente » ans de chansons, ça fait un peu figure de service minimum, comme on dit beaucoup en ce moment. Enfin, c’était très bien quand même. La Belle a interprété : Comme les princes travestis, Jardin secret, Les Petits dieux de la maison, Les Bigoudis, La Petite écriture grise, Tu m’chavires, Un pas de plus, La Brinvilliers, L’Âme à la vague, Wolfgang et moi, Trans-Europ-Express, Nous nous plûmes, Un peu d’angoisse et de café, Quand nous serons amis, Berlin des années 20, Où est-ce qu’on les enterre ?, L’Enfant et la mouche, Classé X, La Parisienne, Dis, quand reviendras-tu ? Une autre lumière, Elle vendait des p’tits gâteaux.
Une erreur magistrale : présenter Un peu d’angoisse et de café, une de ses plus bouleversantes chansons, par une histoire drôle et une attitude comique. Elle l’a immédiatement payée, cette erreur, d’une déconcentration ; elle ne trouvait plus le ton juste. Elle l’a reconnu elle-même : « C’est parce que je vous ai fait rire ». Eh oui, il ne fallait pas. Elle ne recommencera pas, j’espère. Autre chose : il y a eu un enregistrement public. Quand on fête « trente » ans de chansons en un seul soir avec une prise directe, on fait l’effort de mettre au programme au moins une chanson nouvelle, pour marquer le coup. Au lieu de lui organiser des soirées majoritairement pour invités, on ferait mieux de lui donner ce genre de conseil d’ordre réellement artistique.
Le spectacle était présenté par Dave, ce qui était parfaitement inutile. Il est vrai que Dave est l’autre artiste dont s’occupe le même agent… À force d’accumuler les erreurs de ce genre, on peut esquinter un récital. Heureusement, Françoise Mallet-Joris a été longuement et chaleureusement applaudie, et la Belle a assez d’émotion dans le cœur pour se sortir de ces embrouilles stupides.
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dimanche, 11 mai 2008
UN EXTRAIT POUR PATIENTER
Le livre de Marie-Paule Belle n’est pas encore en librairie, mais cela ne saurait tarder. En attendant, il est possible d’en lire un extrait sur le catalogue en ligne de l’éditeur. Il suffit de cliquer ici, d’aller au bas de la page et de cliquer encore sur « Lire un chapitre ». Encore une fois, ce blog fait tout pour vous faciliter l’existence. Décidément ! Vous n’avez plus qu’à lire.
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mardi, 08 avril 2008
TRENTE ANS PLUS TARD
À quelques semaines du spectacle de l’Olympia – une soirée unique, c’est peu – je retrouve, dans mon journal de l’année 1978, ces quelques passages qu’âgé de vingt-six ans, je notais alors sur une Marie-Paule Belle dont la carrière était en plein essor. Le mois prochain, à cinquante-six ans, j’irai à l’Olympia.
26 mars 1978 – trop courte apparition de Marie-Paule Belle aux Rendez-vous du dimanche. Une révélation, cette fille ! Dommage qu’elle n’ait fait jusqu’à présent que le Théâtre de la Ville dans des spectacles d’une heure et aussi quelques tournées en banlieue. Je ne l’ai toujours pas vue sur scène, d’ailleurs. Elle ne doit pas être encore à même de faire un récital complet. C’est bien dommage, quelle fille ! Et quels textes ! Oui, je sais, c’est du Mallet-Joris mais la musique est d’elle et ne le cède en rien aux paroles. Vraiment très bien. À suivre. À voir au plus vite sur scène.
29 mars 1978 – Acheté un disque de Marie-Paule Belle, décidément une grande chanteuse.
6 avril 1978 – Acheté aujourd’hui un disque de Marie-Paule Belle.
7 mai 1978 – Acheté hier le dernier disque qu’il me manquait de Marie-Paule Belle, toujours très bonne.
24 septembre 1978 – Marie-Paule Belle à l’Olympia, début octobre. J’aimerais ne pas y aller seul, je verrai. Son premier Olympia, je pense. Qui la consacre, si c’est le cas. Fini le Théâtre de la Ville. Début des grandes scènes ? J’en parlais il y a quelques mois, dans ce journal.
7 octobre 1978 – Aimerais voir Marie-Paule Belle à l’Olympia.
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dimanche, 16 mars 2008
INFORMATION... INFORMATION... INFORMATION...
Parution aux éditions L’Archipel du livre de Marie-Paule Belle, Ma vie.com, le 30 avril prochain. Bien entendu, il en sera rendu compte ici, dès que possible.
En attendant, voici comment le catalogue de l’éditeur présente l’ouvrage :
« Marie-paule Belle, Ma vie.com, confessions en forme d’e-mails.
L’ordinateur de Marie-Paule tournait en rond ! Afin de reconnecter les fils de sa mémoire, elle adresse des mails à ceux qui marquèrent sa carrière, son enfance, ses amours...
Dans une succession d’apostrophes à Barbara, Brel, Wiliam Sheller, Anny Duperey (qui lui répond ! ), en passant par ses auteurs de prédilection Françoise Mallet-Joris et Michel Grisolia, elle se dévoile. Elle évoque sa vision du métier et du monde, au gré de ses états d’âme et de ses passions. On découvre notamment les lettres adressées par la chanteuse enfant à sa mère, mais aussi les anecdotes qui ont donné naissance à ses chansons ».
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jeudi, 28 février 2008
BOULEVARD DES CAPUCINES À PARIS
Je relaie l’information donnée par Pattypat. Voici l’affiche de l’Olympia 2008. Elle est enfin apparue sur le site officiel du music-hall.
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mardi, 01 janvier 2008
BONNE ANNÉE
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jeudi, 13 décembre 2007
DES IMAGES EN SCÈNE RÉCENTES
Sur You Tube, trois vidéos d’amateurs montrent la Belle dans un récent spectacle collectif consacré à Barbara pour le dixième anniversaire de sa disparition. On peut entendre Dis, quand reviendras-tu ?, Gare de Lyon et Si la photo est bonne. Ce n’est pas d’une haute qualité technique, mais c’est très beau quand même et puis, cela nous montre Marie-Paule Belle aujourd’hui, ce qui n’est pas rien. En attendant l’Olympia au mois de mai, qui est encore loin…
En prime, quelques images d’un chanteur qui se définit lui-même ainsi : « Alvaro à Paris. Montmartre. Artiste, musicien, intermittent, glandouilleur professionnel » interprétant L’Enfant et la mouche. Une voix d’homme chantant des chansons de femme, c’est vocalement étonnant, mais c’est aussi très bien.
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mercredi, 28 novembre 2007
TOUT RÉCEMMENT
Je viens de trouver sur internet un rapide compte rendu du spectacle donné à l’auditorium de Villefranche-sur-Saône, le 18 septembre 2007. Avec une photographie de ce soir-là, qui nous montre la Belle retrouvant enfin sa coiffure. On ne cachera pas ici que l’on préfère les cheveux longs et que, par conséquent, on n’est pas mécontent…
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jeudi, 25 octobre 2007
TOURNE LE DISQUE
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mardi, 02 octobre 2007
TOUCHANT
Alain Wodrascka vient de faire paraître Barbara, parfums de femme en noir, le énième ouvrage consacré à Barbara et le second, déjà, pour le dixième anniversaire de sa mort. Ce livre comprend entre autres un témoignage de Marie-Paule Belle, qui ne dit rien que l’on ne sache déjà sur le sujet. Ce qui est émouvant, c’est de sentir la timidité de la Belle vis-à-vis de son illustre aînée, et sa réserve quand elle évoque leur amitié qui a tourné court, Barbara étant décédée avant qu’elles aient réellement pu se connaître.
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samedi, 29 septembre 2007
EN ATTENTE
Eh bien, nous attendons. Nous attendons la parution d’un livre au printemps et la soirée olympienne au mois de mai. De l’un comme de l’autre, il sera évidemment rendu compte ici, en détail. Tout ça est encore loin, de l’autre côté du temps froid à venir, mais « le soleil de [s]a voix n’aura pas d’hiver ».
Et puis, on peut toujours, par fidélité, acheter une belle affiche, évidemment devenue rare, sur E-Belle. Allez la voir en un clic, elle en vaut la peine.18:55 Publié dans Propos | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 25 septembre 2007
SUR E-BELLE
Pour ceux que cela peut intéresser, je signale un programme de la Belle au Théâtre des Variétés (1980), en vente sur E-Bay. Fin : le 27 septembre à 22 h 47.
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lundi, 17 septembre 2007
UN PORTRAIT
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vendredi, 31 août 2007
RÉPUGNANT
Sur Ebay, on vend un billet de spectacle datant de 1995, ainsi dédicacé par la Belle : « Merci Myriam d’être fidèle ». Nous saurons donc désormais que la fidélité a un prix : elle coûte un euro quatre-vingt dix-neuf. Pas étonnant qu’en ces temps, on en fasse bon marché.
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samedi, 28 juillet 2007
BELLE EN SCÈNE
Notre amie Pattypat me communique une nouvelle d’importance. La Belle passera à l’Olympia, à Paris, le 20 mai 2008. Une seule soirée… Il faut donc se dépêcher. Les places sont en vente en ligne, sur le site de la salle :
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dimanche, 15 juillet 2007
LES GRANDES VACANCES
Voici le temps joli, les jours heureux, le départ pour la campagne. On reviendra en septembre évoquer la Belle si vous êtes toujours là, si vous le voulez bien. Pensez à elle, très fort, en attendant. Ne laissez pas fondre votre admiration sous le soleil d’été. Amicalement à tous.
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vendredi, 06 juillet 2007
ENCORE QUELQUES IMAGES
Un clip tourné au cimetière du Père-Lachaise à Paris vous permettra d’entendre Mais où est-ce qu’on les enterre ? et, s’il vous reste un gros doigt d’indulgence, vous pourrez écouter une version massacrée de Wolfgang et moi par une interprète ridicule. On commence. Chut, c’est par là.
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mercredi, 04 juillet 2007
LA PROCHAINE SAISON
Je pense que vous l’avez tous lu, déjà, chez notre amie Pattypat. Si ce n’est déjà fait, voici quatre dates de spectacles de la Belle, pour la prochaine saison.
18 septembre, Villefranche-sur-Saône.
22 novembre, Harnes.
23 novembre, Paris (salle Gaveau).
1er décembre, Drancy.
Vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas.
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vendredi, 29 juin 2007
CHER COFFRET
Le coffret de trois CD publié par Sélection du Reader’s Digest, compilation comprenant des titres rares (pas tous, malheureusement) et inédits est en vente sur le site de Télé-Mélody pour la somme de… 138 euros (plus le port, bien entendu). En ce qui me concerne, ce ne sera pas encore pour cette fois. Même aux enchères sur E-Bay, il n’avait pas atteint ce prix.
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vendredi, 01 juin 2007
AUTRES TEMPS
Je continue à chercher des informations curieuses sur la Toile (197. 000 réponses proposées par Google à la requête « Marie-Paule Belle »). En dehors des allusions multiples à La Parisienne, si nombreuses qu’on s’en arracherait les cheveux, on trouve de très fréquentes occurrences concernant des chanteurs inconnus qui ne manquent pas de rappeler qu’ils ont un jour « fait » la première partie de la Belle, ici ou là. Pour servir de référence, elle est toujours là.
Pour le reste, quand elle chante à Chaville le 11 mars 2006, il en résulte ceci, trouvé sur un site associatif des Hauts-de-Seine :
« 11 mars : spectacle de Marie-Paule Belle a malheureusement été déficitaire car 261 places seulement ont été vendues. Recette de 6240 euros ne couvre pas les frais de plateau de 6551 euros soit une perte de 311 euros avant facturation de la SACEM ».
C’est le genre d’information – malheureusement exacte – qui me fait mal au cœur, au ventre, enfin, mal où vous voudrez. Faut-il rappeler que, du 3 au 15 octobre 1978, la Belle était en vedette à l’Olympia, soit deux mille personnes par représentation ?
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mercredi, 30 mai 2007
DE LIENS EN ÉCHOS
En-dehors des trois liens qui figurent dans la colonne de gauche (Pattypat, Alfred et Lewis qui l’ont eux aussi lié), et de Ron l’infirmier qui le lie également dans le billet dont je parlais dans la note précédente, ce modeste blog est à présent référencé par Ramdam et Que sont-ils devenus ? J’attends encore les réponses de Celebrinet et d’Etula. Poursuivons…
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BELLE ENTOILÉE
Encore deux présences sur la Toile. Ron l’infirmier sur son blog, et Ron l’infirmier encore, sur le blog Filles sourires (celui-là, en anglais). Puisse ce collier de tendresse se nouer au cou de la Belle.
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lundi, 28 mai 2007
EN FURETANT
Encore une présence glanée sur la Toile avec, en prime, un commentaire de notre amie Pattypat.
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mercredi, 23 mai 2007
ENCORE QUELQUES MOTS
Je poursuis régulièrement la mise à jour de la discographie. J’ai présenté le beau 45-tours de 1983.
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mardi, 22 mai 2007
TOUJOURS SUR LA TOILE
Encore une vidéo.
Pas forcément très réussi, L’Œuf… dans un spectacle de transformistes donné dans un club gay privé de Poitiers. On trouve tout sur la Toile, disais-je.
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SI VOUS OSEZ
Si vous n’avez peur de rien et pensez posséder assez de souffle pour cela, vous pouvez essayer de chanter La Parisienne ou Les Petits patelins… en karaoké. On trouve vraiment tout sur la Toile.
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lundi, 21 mai 2007
EXCEPTIONNELLEMENT ORIGINALE
« Musicienne surtout, elle travaille sur ses chansons en compagnie de deux auteurs de classe, ses amis Françoise Mallet-Joris et Michel Grisolia. À eux trois ils ont créé ce personnage exceptionnellement original qui est Marie-Paule Belle », peut-on lire sur la couverture du volume consacré à la Belle chez Seghers, en 1987.
Je pense aussi qu’elle est exceptionnellement originale. Mais comme il n’est pas interdit de réfléchir, même au printemps, on peut se demander en quoi elle l’est. L’étiquette stupide de fantaisiste ou de chanteuse « rigolote » qui lui a trop collé à la peau a fait qu’on a pu oublier qu’elle était aussi une chanteuse à texte avec, notamment, un répertoire social. Elle est encore l’interprète de chansons « du répertoire français », comme on dit, auquel elle a consacré un disque en 1982. Elle est une chanteuse souvent nostalgique, évoquant l’enfance et, cent fois, les amours déçues. Toutes ces œuvres sont et demeurent des chansons de femme, c’est-à-dire qu’elles portent sur les choses un regard à la fois très lucide, tendre, courageux et découragé, espérant, plein de force, attristé, toujours intime. Pour les habiller, elle écrit des musiques très talentueuses, jamais identiques et cependant marquées de son empreinte : on sait, à les entendre, qui les a composées. Elles sont souvent dansantes, mais pas toujours. Lorsqu’elles le sont, elles empruntent à tous les rythmes, toutes les influences. Elles pastichent parfois des opérettes ou des airs célèbres. Ses auteurs favoris ayant toujours accepté de modifier leurs textes en fonction de ses partitions, elle a pu écrire ce qu’elle désirait vraiment et participer entièrement au processus d’écriture de ses chansons. Vocalement, elle est sans pareille aussi, avec ses envolées fréquentes au refrain, ses alternances d’aigus (ô combien) et de souffle chaud. C’est la fusion de ces éléments qui nous a donné, pour des moments de bonheur, notre Belle à nous.
Depuis, elle nous a montré qu’elle était aussi comédienne. Au théâtre où, malheureusement, je ne l’ai pas (encore) vue et à la télévision, dans une série où elle n’avait hélas qu’un second rôle, certes important dans l’histoire. Elle était très convaincante et l’on aimerait la voir tenir un premier rôle. Pourquoi pas ?
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dimanche, 20 mai 2007
LA BELLE ET SON TEMPS
Il n’existe pas de production artistique indépendante de l’époque de sa création. Il n’existe pas d’œuvre totalement détachée d’un contexte socio-culturel, d’un contexte économique, d’un contexte politique.
Comme on le sait, la fin (ou le début de la fin) des « trente glorieuses » se situe lors de la crise pétrolière de 1973 qui a touché l’économie occidentale : chômage, montée de la droite et de l’extrême-droite. Personne alors ne se doutait que tout cela s’éterniserait. Il fallut arriver environ au milieu des années 80 pour comprendre combien les problèmes étaient ancrés et allaient durer encore longtemps.
Or, 1973, c’est justement le moment où notre Belle publie son premier 33-tours. Elle avait donné auparavant quelques 45-tours, certes, mais elle ouvre désormais une carrière solide – un album complet – cette année-là.
Son second 33-tours paraît en 1974, l’année de l’élection de Giscard. En 1976, son immense succès La Parisienne, compris dans le troisième 33-tours, correspond à la démission de Chirac de son poste de Premier ministre, la fondation du RPR comme machine à prendre l’Élysée, l’arrivée de Raymond Barre et la politique de rigueur.
En 1981, la Belle soutient François Mitterrand et change de maison de disques. Dans les années qui suivent, commence la concentration des maisons de production phonographique et des maisons d’édition. Progressivement, jusqu’à aboutir à la situation artistiquement catastrophique que nous connaissons depuis quelque temps, les maisons en question étant à présent dirigées par des imbéciles incultes et incompétents. Et c’est dans les années 80 – sans que, forcément, ceci ait un rapport avec cela (mais il est impossible que cela n’en ait pas du tout) – que, petit à petit, la si riche carrière de la Belle commence à marquer le pas. Et c’est pour cela qu’une artiste pleine de talent, qui n’a en réalité jamais cessé de chanter, se retrouve maintenant sans éditeur attitré et étiquetée comme j’ai pu le lire dans des articles idiots : « très marquée seventies ». Avez-vous déjà lu quelque chose de plus bête ?
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jeudi, 17 mai 2007
CRAYON
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mardi, 15 mai 2007
UNE NOUVELLE CATÉGORIE
Dans une nouvelle catégorie que je viens de créer, intitulée « Gloses », j’ai regroupé les quelques notes, rédigées jusqu’à présent, dans lesquelles je commente le répertoire de la Belle en fonction de tel ou tel aspect (Écrire, téléphoner, L’enfance, Le répertoire social). Cette catégorie accueillera à l’avenir les textes qui relèveront de ce registre.
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jeudi, 10 mai 2007
SCULPTÉE DANS LE BLEU
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mercredi, 25 avril 2007
HISTOIRE SANS PAROLES
Ou plutôt si parlante, en vérité… Quand je rencontre quelqu’un, voilà ce que je vois immédiatement. Ensuite, vient le reste : les mains, le corps, la voix surtout, bien sûr. Mais, dès l’abord, voilà ce que je reçois avec une grande force. Je suis extrêmement sensible aux visages, ils m’arrivent avec violence et le visage, c’est d’abord ça.
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jeudi, 19 avril 2007
DUO
En duo avec Serge Lama, la Belle chante Une petite cantate. Une minute quarante-sept sur le site de Lama, (choisir : discographie / pluri((elles)) / morceau numéro 7), en version audio uniquement.
Photo Roger-Viollet : Liliane Benelli au piano du cabaret L’Écluse. Existe-t-il encore quelqu’un qui ne connaisse pas l’histoire exacte de cette chanson ?
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vendredi, 13 avril 2007
TROUVÉ SUR LA TOILE
Si vous voulez voir des photographies en noir et blanc faites en scène à Onex les 14 et 15 février 2006, vous en trouverez quatorze là. Bien sûr, il faudra faire l’effort de cliquer pour agrandir chaque vignette, mais avouez qu’on fait tout pour vous être agréable, sur ce blog.
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jeudi, 12 avril 2007
JE ME SOUVIENS
Je me souviens d’un temps où la Belle était la coqueluche du public, notamment dans l’Éducation nationale.
Je me souviens d’un temps où elle était vécue comme une véritable découverte.
Je me souviens d’un temps où la presse écrivait : « Marie-Paule Belle est allée chercher sa parolière à l’académie Goncourt ».
Je me souviens d’un dîner chez ma tante à Bagneux et de mon oncle qui parlait de la Belle avec des mots flatteurs, alors qu’on servait un gâteau au chocolat en forme de cœur.
Je me souviens des 33-tours Polydor que j’achetais l’un après l’autre.
Je me souviens d’avoir enregistré des chansons de la Belle dans une cassette audiographique (il n’en existait d’ailleurs pas d’autre) pour une femme, comme des messages cryptés – comprenne qui pourra.
Je me souviens d’un récital au théâtre Firmin-Gémier d’Antony, en 1981.
Je me souviens du 30-cm Patins à roulettes que j’ai acheté dans cette salle.
Je me souviens d’une collègue de bureau qui s’appelait Marguerite, avait presque l’âge d’être ma mère et riait toute seule en chantant La Biaiseuse.
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mardi, 10 avril 2007
LES SAISONS DE LA BELLE, OU LA BELLE SAISON
Avant l’histoire
Avant l’histoire, ce sont deux 45-tours, l’un paru chez CBS, l’autre chez BAM. CBS est une firme américaine qui avait autrefois racheté partiellement le fonds Odéon, l’autre partie ayant abouti chez Pathé-Marconi. BAM, c’est la Boîte à musique, une maison d’amateur éclairé, créée pour satisfaire les goûts artistiques de son fondateur et qui brilla longtemps par l’excellence de son catalogue. C’est dans ces deux maisons que la Belle va enregistrer ses six premières chansons.
Le catalogue Polydor
C’est maintenant que l’histoire commence. Chez Sonopresse et chez Polydor, va naître le premier monde de la Belle, celui qui la verra devenir célèbre d’un seul coup, en tout cas très rapidement. C’est l’époque du travestissement, ainsi qu’il a été dit. On se cache, on ne sait pas qui est fragile. On établit un univers de chansons tristes parsemées de morceaux comiques extrêmement bien écrits, mais qui se présentent comme des masques. Le visage caché, la Belle avance avec son mal de vivre et ses problèmes de femme. Rien n’est vraiment gai et, si l’on s’amuse franchement avec quelques chansons, c’est un peu un leurre. Qui est la Belle ? Arrive La Parisienne, que je qualifie toujours de cadeau empoisonné. Tout marche vite, trop vite. La célébrité survient d’un coup, et les émissions spéciales à la télévision, et l’Olympia. La Belle n’a qu’une trentaine d’années. Elle va, plus ou moins rapidement, sentir le vent : il y a maldonne, elle est enfermée dans une image qui ne lui ressemble que partiellement. Elle veut bien faire rire mais elle sait que ce n’est pas tout. Elle rectifie un peu le tir avec des chansons plus graves, elle évoque la montée du nazisme à Berlin autrefois, elle dit l’enfant qui joue avec la mouche et les horreurs quotidiennes. Elle chante sa nostalgie mais on préfère entendre La Parisienne. Elle donne un disque pour enfants, des musiques de films, mais on préfère rire à Wolfgang et moi. Le mal d’amour est partout présent, mais Les Petits patelins font rire et danser. Elle rêve d’Icare amoureux, mais Mes bourrelets d’antan font s’esclaffer. Cependant, ces chansons, c’est elle aussi. Comment faire ? Elle chante Patins à roulettes, Grappe de raisins, Elle t’a changé… Et l’on rit à Moujik russe. Elle dit qu’elle est Heureuse par hasard, mais Sonatine ou sonotone emporte l’auditeur. Ce répertoire comprend sept 33-tours et quatre 45-tours.
Le catalogue Carrère
La Belle dédie à sa grand-mère des chansons qu’elle lui chantait, des chansons réalistes qu’elle sait très bien réinventer. C’est déjà une manière de faire autre chose, mais ce n’est qu’un masque supplémentaire. Elle insiste et présente de nouvelles chansons graves, revendicatives : Paris, fais-toi faire un lifting, Compiègne… L’amour est toujours difficile, il meurt avec entêtement. L’inquiétude est là, sans cesse : Je rêve le dit même en chanson d’entrée en scène. On vit Sur un volcan et l’on chante La Parisienne. Elle va Chez Pivot qu’on a connu mieux inspiré et qui, lorsqu’elle lui parle du Plat pays, répond que ce n’est pas une chanson pour elle. Elle doit rectifier et préciser qu’elle aime bien chanter aussi des chansons tristes. Dans le même temps, elle publie chez Carrère qui a aussi une activité d’éditeur de livres une autobiographie. Écrire ses souvenirs à quarante et un ans à peine ! Parallèlement, elle entre chez Seghers, dans la collection « Poésie et chansons ». Ce répertoire comprend quatre 33-tours (dont un double) et quatre 45-tours.
Ensuite
Ensuite, c’est le désordre. Plus de maison de disques attitrée. Un 33-tours chez AB Productions, juste au moment où l’on change de format avec l’implantation définitive du CD. Puis dix années de silence interrompues seulement l’espace d’un enregistrement public. Pas de chance : le disque sorti au bout de dix ans sera retiré de la vente à la suite de problèmes avec l’éditeur BMG et reparaîtra l’année suivante chez Olivi. Universal lui ouvre ses portes le temps d’un album consacré à Barbara mais ne la retient pas puisque, des années après seulement, elle publie un nouveau CD chez Beny-Music, très mal diffusé. Cette période répartie sur plusieurs catalogues comprend cinq CD (ou, si l’on préfère, un 33-tours et quatre CD puisque L’Heure d’été existe dans les deux formats ; ou bien, si l’on préfère encore, cinq CD… et demi, puisque le même existe sous deux titres, Quand tu passes et Une autre lumière, chez deux éditeurs différents).
Alors ?
Alors, pensons à la Belle et écoutons-la pour que flamboie maintenant la belle saison.
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vendredi, 06 avril 2007
SUR LES PLANCHES
J’aurais aimé aller voir la Belle au théâtre, à Thiais, à quelques kilomètres de mon domicile. Hélas, c’est complet. Franchement, je ne m’y serais rendu que pour elle parce qu’une comédie policière, bah, peuh et bof… Ce sera pour une autre fois, s’il y en a une autre. Il est difficile d’avoir l’information. On se demande vraiment pourquoi cela n’est pas donné sur internet. Sur le site autorisé, notre amie Pattypat fournit les dates qu’elle peut fournir, mais les municipalités concernées ne savent pas, apparemment, concevoir un site. Les théâtres non plus. Si un lecteur ou une lectrice de ce modeste blog a l’occasion d’assister à une représentation de Parfum et suspicions, je suis preneur d’un compte rendu à m’envoyer à mon adresse de messagerie, dans la colonne de gauche. Partageons ce que nous pouvons : plus on parlera de la Belle sur la Toile, plus cela pourra donner d’idées à ceux qui n’en ont pas et, peut-être, lui fournir l’occasion de chanter davantage.
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jeudi, 29 mars 2007
UNE HISTOIRE
Il y eut une jeune femme qui, à l’âge de trente ans, reçut un cadeau empoisonné : la notoriété apportée dans une curieuse corbeille parisienne, accompagnée d’une carte de visite : « Chanteuse rigolote », disait le carton. Bref, elle fut célèbre un temps, enfermée à tort sous cette stupide étiquette, alors qu’elle chantait par ailleurs des chansons graves, « engagées » comme on dit en oubliant que, par définition, un artiste est engagé ou n’est pas. Elle pouvait parler de la montée du nazisme, de l’euthanasie, des SDF, de problèmes sociaux, d’une situation volcanique, du Paris historiquement insurgé, de l’Amérique, des hommes mal dans leur peau, de l’âge qui vient, elle pouvait dire tout cela sur des musiques très imaginatives, mélange de musique classique et de chanson, sur des rythmes dansants ou pas, avec dans la voix des aigus étonnants et de très belles envolées, rien à faire, elle resterait une chanteuse « rigolote ».
Alors, étouffée sous cette étiquette stupide, elle s’effaça lentement, ne fut plus sur le devant de la scène. On ne trouva plus – ou presque – ses disques autrement que d’occasion et, dans le livret d’une compilation, on put lire : « Alors que les années Polydor s’éloignent, elle réapparaît régulièrement sur scène, s’essaie à la comédie puis espace ses rendez-vous »… Ce sont les mots d’un galant homme. Le public de la chanteuse, lui, était toujours là et il n’y avait plus guère que les entrepreneurs de spectacles pour ne pas le savoir.
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lundi, 26 mars 2007
POUR COMPLÉTER
Petit à petit, la discographie commentée se complète. J’ai achevé la présentation du 45-tours de 1978 qui contient la bande originale du film Vas-y maman.
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dimanche, 25 mars 2007
UNE INITIATIVE DE LEWIS
Vous ne pourrez plus dire que vous ne la connaissez pas, qu’on ne trouve plus ses disques – ce qui est faux, je rappelle une fois de plus qu’on peut acheter en ligne, d’occasion, la plus grande part de sa discographie – vous n’aurez qu’à aller écouter un choix de chansons sur Radio Marie-Paule Belle, sur le blog de Lewis. Il suffit de cliquer. Si c’est encore trop difficile, on cherchera à vous satisfaire davantage…
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mercredi, 21 mars 2007
ON CONTINUE
Comme je l’ai dit plusieurs fois, je complète, lorsque je le peux, les notices pas terminées. Et cela continuera. Je viens de présenter le disque de 1989.
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lundi, 19 mars 2007
LA BELLE PARLE DES MAROUANI
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samedi, 17 mars 2007
ENCORE UN PEU DE NEUF
Une nouvelle présentation, celle du 45-tours de 1987. Comme je l’ai dit, je continue, peu à peu, à compléter les quelques notices qui n’étaient pas achevées.
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jeudi, 15 mars 2007
LE PREMIER PAS
Le tout-premier 45-tours de la Belle n’est pas introuvable… Tout se trouve sur internet, mais évidemment… 99, 99 euros, plus le port.
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mardi, 13 mars 2007
SOYEZ ATTENTIFS
Pour ceux qui recherchent des compilations, sachez que le CD de la collection « Préférences » intitulé Une abeille, paru en 1991, est en vente au prix de 98 euros chez Price Minister ; 84, 99 euros sur E-bay ; 15 euros chez Amazon… Ça vaut la peine de faire attention. Il faut compter le port en plus, naturellement.
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ENCORE UNE OPINION
« Elle a de l’entrain. Frénétique, elle sautille, elle rit, elle tape sur son piano en multipliant les œillades complices. C’est un tempérament. Sa grande réussite : La Parisienne (« Je ne suis pas Parisienne, ça me gêne, ça me gêne »), se signale par la rapidité de son tempo. C’est la spécialité de la chanteuse-compositrice. Ses textes sont écrits par la romancière Françoise Mallet-Joris ou par le journaliste Michel Grisolia. Sa fantaisie souvent coquine (La Biaiseuse), sa verve et son autorité en scène, ainsi qu’une certaine astuce à la limite de la démagogie, lui ont acquis un public dont l’éventail va du milieu populaire à la classe intellectuelle », écrivent Gilbert Salachas et Béatrice Bottet dans Le Guide de la chanson française contemporaine, publié chez Syros-Alternatives en 1989.
Les œillades, dans une salle, il n’est pas certain qu’on puisse les voir au-delà du troisième rang de fauteuils, et encore. L’astuce, c’est bien. La démagogie, c’est mal. Comme on n’a pas le courage de ses opinions, on parle d’« à la limite de », c’est plus sûr. Peut-être cela s’appelle-t-il le métier, tout simplement. Ça expliquerait que la « classe » (quel mot !) intellectuelle qu’on persiste à opposer au « milieu » (on notera la connotation criminelle) populaire, se soit laissée séduire aussi par une chanteuse originale.
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lundi, 12 mars 2007
UNE AUTRE OPINION
« Prenez Mireille et Barbara, ajoutez-y un zeste d’Yvette Guilbert et vous trouverez une Marie-Paule Belle sortie de derrière les pianos. Pointue du nez à la voix, cette jeune personne frisée a le bon goût d’avoir du talent en dehors des modes. Chansonnière amusante et amusée, elle revendique avec humour. Les musiques qu’elle compose ont autant d’esprit que les textes qu’elles soulignent. En la plébiscitant, le public français fait preuve d’imagination, il avait perdu l’habitude d’être agréablement surpris par une chanteuse. Marie-Paule Belle est un peu plus que cela, notre music-hall misogyne ne s’attendait pas à être violé de manière si flagrante ».
Une expression un peu outrée, en tout cas excessive, pour une opinion plutôt juste, qu’exprime Pascal Sevran dans Le Music hall français de Mayol à Julien Clerc, paru chez Olivier Orban en 1978. Et toujours – peu importe qu’elle soit juste ou pas – la manie de la comparaison.
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dimanche, 11 mars 2007
UNE OPINION
Comment, à partir d’éléments exacts, suivre un raisonnement erroné ? Voici un exemple. En 1981, Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet et Jean-Claude Klein écrivent, dans la réédition de Cent ans de chanson française, initialement paru au Seuil en 1972 :
« Avec La Parisienne, composée sur un canevas d’opérette, et qui bénéficie de nombreux passages radio, son personnage s’impose : c’est la provinciale pas bête et plutôt rigolote qui, « montée » à Paris, garde son bon sens en refusant le snobisme (comprendre l’intellectualisme). Pas révoltée, au-delà du désir d’indépendance affective (Quand nous serons amis), tonique et bien française (Les Petits patelins). Et, bien que plutôt « diseuse », sa carrière, habilement menée, prévoit une alternance systématique de chansons « radio » (Je veux pleurer comme Soraya) construites selon un standard (couplet grave, voix chuchotée / « pont » aigu, voix lancée) et « des petites chansons marrantes » écrites pour la scène, véritable espace de Marie-Paule Belle, et composées « à la manière de » (Offenbach, musique russe, jazz des années 30, etc.) De plus en plus ces créations, qui sont en fait des parodies, semblent tourner à l’exercice de virtuosité pure ».
Remarquable notice où le refus du stupide snobisme parisien, plein de vide et d’agitation stérile, est volontairement confondu avec celui de l’intellectualisme ; où ce qui est une caractéristique vocale de la chanteuse est pris pour un standard, un « formatage » volontaire et traité péjorativement de chanson « radio » ; où l’inventivité musicale constante est passée sous silence ; où l’intention est déformée (« tonique et bien française ») ; où l’intelligence des parodies se voit taxée de « virtuosité pure », ce qui d’ailleurs ne serait déjà pas si mal.
Ce livre est signé de trois auteurs mais Calvet le reprend à son compte en le rééditant encore à l’Archipel en 2006 sous son seul nom. Il met à jour cette notice en déclarant que Marie-Paule Belle avait manifesté des promesses qu’elle n’a pas tenues. On laisse à Calvet la responsabilité de ces propos : comme si la Belle avait choisi de n’être plus, comme elle le fut, sur le devant de la scène.
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vendredi, 09 mars 2007
UN PEU DE NEUF
Comme je l’ai dit, je complète, lorsque je le peux, les notices pas terminées. Je viens de présenter le 45-tours de 1986 et d’indiquer la liste des inédits au disque publiés dans le livre paru chez Seghers en 1987.
J'ai aussi ajouté, en début de blog, quelques notes biographiques.
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mercredi, 28 février 2007
LA SUITE DU CHEMIN
J’ai donc présenté ici, petit à petit, chacun des disques originaux (vingt-six) de Marie-Paule Belle... à l’exception de quelques uns, peu, que je ne possède pas encore mais que je réussirai certainement à me procurer un jour ou l’autre. C’est le cas des disques dont la notice porte encore la mention « Présentation à venir ». J’ai aussi présenté les deux livres.
Et maintenant ? Célèbre à vingt-sept ans, disque d’or à trente, en vedette à l’Olympia à trente-deux, notre Belle a retrouvé le chemin du piano-voix qui lui suffit amplement. Sa voix et sa musique sur les mots des autres et de plus en plus sur les siens se passent facilement d’orchestrations à la mode (on constate d’ailleurs, à l’écoute de sa discographie, que celles des années 70 ont moins vieilli que celles des années 80…) De renouvellement en renouvellement, la Belle s’est retrouvée, compositrice, pianiste et chanteuse. Sa voix est toujours là. On ne trouve plus ses disques, ou presque : on peut acheter l’album consacré à Barbara, une compilation, et le dernier, Un pas de plus (sorti l’année du décès de Michel Grisolia) distribué à la diable. Sur les sites de vente d’occasion en ligne, on peut heureusement en acquérir bien davantage, et notamment les 33-tours qui avaient eu un succès considérable. Quelle sera la suite du chemin ?
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lundi, 12 février 2007
OUVERTURE D’UN LIEU POUR LA DIRE
Parler d’elle, parler de la Belle, à partir des modestes présentations que je compte faire ici, au fur et à mesure, de chacun de ses disques originaux (les compilations ne sont pas prises en compte ni, bien sûr, les 45-tours extraits de 33-tours).
On voudra bien se rappeler aussi que la Belle n’est pas seulement – j’ai envie d’écrire : n’est pas du tout – une chanteuse « rigolote ». C’est une femme avec une vie de femme et des textes de femme. J’ajouterai même qu’en ce qui me concerne, je préfère, et de loin, les chansons tristes, graves : en vrac, Quand nous serons amis, Berlin des années 20, Vieille, Un peu d’angoisse et de café, Comme les princes travestis, Mon piano noir, Débranche ton soleil, Que tu ne m’aimes plus, Même si, Mon odyssée, Je viens, Jersey-Guernesey, Celui, Nous ne serons jamais plus seuls, Un pas de plus… Évidemment, j’ai ri comme les autres, et avec un grand et beau plaisir, à La Parisienne, Wolfgang et moi, J’ai la clé ou La Matraque. Mais j’ai ri après. J’ai ri ensuite. Je n’aurais pas acheté de disques contenant douze Parisienne ou vingt Wolfgang, des chansons pourtant parfaitement écrites, très bien faites. Ce qui m’a touché chez la Belle, il y a trente ans, plus peut-être, c’est une voix de femme sur des textes tristes, bien faits, habillés de musiques parfaites et imaginatives. Le reste est un malentendu, une incomplétude.
À vous. Parlez d’elle, parlez de la Belle, si vous le désirez. Et, si possible, en évitant les commentaires du style « J’adore », « Elle me fait rire » ou « Comme je l’aime ». En évoquant plutôt le contenu des disques et des livres.
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