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mardi, 13 février 2007

1982, MON PREMIER ALBUM

medium_mp_lp22.2.jpgLa Biaiseuse (Marinier et Lelièvre), Comme un moineau (Hely et Lenoir), Du gris (Dumont et Beneche), Nous nous plûmes (Pot et Sibre), Les Hommes qui nous aiment (Scotto, Koger et Hugon), Les Petits pavés (Vaucaire et Delmet), L’Éloge des vieux (Colle et Guilbert), Lilas blanc (Botrel), 27, rue des Acacias (Nohain et Mireille), Si je pouvais n’avoir plus d’yeux (Fursy et Daniders), Émilienne (Willemetz, Pujol, Pothier et Oberfeld).

33-tours, 30-cm, Carrère, CA 671 67852.

Pour son premier disque chez Carrère, la Belle précise au verso qu’elle dédie ce disque à sa grand-mère. C’est le début d’une série de pochettes hideuses, même si celle-ci est rendue émouvante par la photographie de la fille du docteur Belle, en petite écolière. Tous les artistes d’une certaine notoriété s’offrent un disque « en-dehors », un disque « à part ». Voici celui de Marie-Paule Belle, onze chansons réalistes pleines de prostituées tristes au grand cœur, de misère et de trottoirs du malheur, pleines de gouaille aussi, et d’impertinence. On comprend que l’interprète fasse merveille dans un tel répertoire. La chanson la plus écrite est évidemment celle de Michel Vaucaire, Les Petits pavés, qui fut aussi reprise par Gainsbourg ou Nougaro. C’est aussi l’arrivée, dans cet univers, du synthétiseur. Les arrangements sont de Serge Perathoner, de Bernard Rosati, de Viviane Galo, de Jean-Jacques Cramier. On entend quelques chœurs constitués de la Belle et de ses musiciens. Il y a même un chorus de clarinette synthétique.

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