lundi, 12 février 2007
1969, TOUT VIENT À POINT (sans titre)
Tout vient à point, Il n’y a rien à comprendre.
Textes de Michel Grisolia. Musiques de Marie-Paule Belle.
45-tours, CBS, 3848.
La Belle cède, après un peu d’attente, à celui qui lui dit : « Ce n’ srait pas mal de fair’ le pire / Je vous ferai mieux que du bien ». Dans ces classiques valses tristes qui ont toujours chanté les amours vives ou mortes, la Belle a des accents de Cora Vaucaire, excusez du peu. Le 45-tours inaugural d’une carrière.
14:00 Publié dans Discographie | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Eh bien, je ne l'aurais pas su aussi prolifique et précoce. Je n'ai en tête que quatre titres d'elle : La Parisienne (j'adorais fredonner cette chanson à la fin des repas de famille, j'avais neuf ans), Les Petits Patelins ("Moi j'peux dire, sans vouloir être chauvin...", parfait pour contrer "La Java de Broadway" de l'atlantiste Sardou), Wolfgang et l'Heure d'Eté.
Écrit par : Richard | dimanche, 18 février 2007
Richard, tu as signé le premier commentaire de ce blog. Champagne !
Tu vois, tu connais surtout des chansons "rigolotes". C'est terrible, ça. Je compte m'employer, justement, à montrer, disque après disque, qu'il y a autre chose.
La Mer a occulté l'oeuvre de Trenet, Avec le temps celle de Léo, c'est comme ça. Ici, La Parisienne, Les Petits patelins, Wolfgang (et tu peux ajouter Mes bourrelets d'antan, entre autres) ont occulté Quand nous serons amis, Berlin des années 20 ou autres Un peu d'angoisse et de café. C'est terrible, les étiquettes, en France.
Et on ne peut même pas reprocher aux chansons comiques d'être mal foutues ! Elles sont remarquablement écrites.
Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 18 février 2007
Cela dit, une chanson comique, si elle est bien écrite, n'est en rien inférieure à une bonne chanson "sérieuse". De Manset, je place "On ne tue pas son prochain" à l'égal du "Coureur arrêté".
Écrit par : MuMM | mardi, 20 février 2007
Bien entendu, Mumm. Il reste que là, la Belle s'est retrouvée prisonnière d'une image incomplète. Dans la note d'ouverture, je parle d'incomplétude.
Dans les présentations que je fais au fur et à mesure de tous les disques, je m'attache à cela.
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 20 février 2007
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