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mardi, 13 février 2007

1985, SUR UN VOLCAN

medium_mp_lp16.jpgSur un volcan, Y a des moments, Je te teste, Les Oiseaux bleus, En anglais il faut qu’ça danse, Matin d’amour, Dommage, La Machine jaune et noire, Noël nostalgie, Si j’avais été une Espagnole.

Textes de Françoise Mallet-Joris. Texte de Les Oiseaux bleus de Juliette Mills. Musiques de Marie-Paule Belle.

33-tours, 30-cm, Carrère, CA 681 66224.

La pochette est sans grand intérêt, qui propose le même portrait, signé Jean Clemmer, au recto et au verso. Une maquette de Claude Caudron. Milieu des années 80 : c’est le summum du mauvais goût, de l’esthétique bidon et du look érigé en personnalité. Juliette Mills « prend en mains » la Belle. Elle aurait mieux fait de la laisser où elle était. De l’archétype de la femme brune, elle fait une blonde aux cheveux crêpés qui, en scène, se couche sur le piano. Difficile de faire plus bête ! À cette période, règne aussi le terrorisme sonore : synthétiseur obligatoire et, surtout, mixage catastrophique qui met la musique d’accompagnement à la même hauteur que la voix, voire, parfois, devant. Si bien que, de ces chansons, on ne comprend plus les paroles et, de cette chanteuse, on n’entend plus la voix. De cette collaboration, Marie-Paule Belle dira avec générosité : « C’était peut-être une erreur de parcours. Ce n’est pas un échec parce que ça m’a donné des prises de conscience. Je me suis fait teindre en blonde notamment. Dans le spectacle, je me couchais sur le piano. C’était assez drôle ! J’aimais bien être un peu quelqu’un d’autre, ou chanter avec des cuissardes, mais avec le recul, ce n’était vraiment pas moi. Juliette Mills avait une vision complètement différente de la mienne, qui m’attirait, même si elle était un peu folle. Je lui avais donné carte blanche et j’y suis allée à fond. Après ça, chacune est repartie sur son propre chemin parce que je me sentais mieux telle que j’étais avec mes racines et ma propre identité » (entretien paru in Synopsis, 2000). Certains arrangements de la face B sont de Serge Parathoner, la direction musicale de la face A de Roland Romanelli. Au bout du compte, du texte de ces dix chansons, seul celui de Sur un volcan est vraiment intéressant : une inquiétude sociale très bellement transcrite (« Et sur un volcan si l’on danse / Dansons en vêtements du soir ») et une volonté individuelle (« Car sur un volcan / Il faut rester chic c’est important »). Les Oiseaux bleus est accompagné à la guitare par José Souc ; on peut donc entendre les paroles de Juliette Mills – hélas : elles sont quelconques. Après ce disque – le premier 30-cm original depuis 1982 – Marie-Paule Belle n’enregistrera plus d’album jusqu’en 1989.

Commentaires

Il s'agit là d'un excellent album que j'écoute encore chez moi. Dommage, Une machine jaune et noire (drôle et pleine sens!) et Sur un volcan, notemment sont de très bonnes chansons. merci en tous cas pour votre blog

Écrit par : Luc | mardi, 01 mai 2007

J'espère m'être fait bien comprendre, avec cette note. C'est surtout le mixage qui fait qu'on n'entend pas la chanteuse qui me déplaît. La Belle n'est pas en cause, loin de là. La chanson Sur un volcan est effectivement excellente. Heureusement, elle la reprendra en piano-voix plus tard, dans le disque Un pas de plus.

Merci pour vos encouragements.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 02 mai 2007

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